Le lundi 4 janvier, je débutais le troisième stage professionnel de ma vie, motivé, mais pour autant pas totalement dépourvu de cette inévitable petite pointe d’anxiété, d’autant plus que j’étais cette fois parti pour 6 mois. 

Gauche : le batiment où se situent les bureaux, les studios de création ainsi que la salle Vauthier (400 places) / Au fond : le batiment du conservatoire, où se situe la grande salle Vitez (700 places) © Pierre Planchenault / TnBA

Cependant, mes différents doutes ont rapidement été dissipés par la rencontre, tout d’abord de mes deux nouveaux collègues de bureau, puis par celle de l’ensemble des employés du théâtre. S’agissant d’un retour de vacances, la majorité d’entre eux étaient en présentiel ce jour-là. Ma journée a tout d’abord débuté par la présentation du service communication, composé de deux personnes, Maud et Hugo, respectivement responsable et chargé de la communication. Ils m’ont présenté l’ensemble de leurs missions de façon détaillée, avant de m’emmener faire le tour des bureaux pour m’introduire aux autres services. 

Ensuite, nous avons fait le tour du théâtre et de ses différentes salles, studios et loges, ainsi que de son école. J’avais déjà effectué cette visite lorsque j’étais au lycée, mais j’ai grandement apprécié m’y replonger pour débuter ce stage de la meilleure des façons. Ainsi, j’estime que l’accueil qui m’a été réservé et les efforts faits pour que je m’intègre rapidement furent largement appréciables !

Le service communication étant assez petit – seulement deux employés à plein temps – chacun est donc amené à effectuer toutes les différentes tâches possibles : gestion des réseaux sociaux et du site internet, invitations presse, affichage et brochures, etc. Je n’ai donc pas non plus de poste ni de missions attitrées mais je serai amené à les épauler tout au long de mon stage sur toutes ces missions, que l’on peut classer en trois axes : communication print, communication web et relations presse.

Aussi, le caractère exceptionnel de cette période mène le service à varier ses missions. En ce moment nous travaillons notamment sur la refonte du site internet pour la rentrée prochaine ou encore sur la création d’un podcast. Cela me permet d’effectuer un important travail de veille et d’audit autour de ces domaines, et nous multiplions les réunions sur ces sujets ces dernières semaines. Également, nous travaillons actuellement sur la mise en place d’un plan de communication pour la création d’un nouveau festival, qui aura lieu début mai, et pour lequel je consacrerais un article lorsque nous aurons plus de matière.

Nous n’avons pas fixé d’objectifs précis et quantifiables au début de mon stage, mais mes tuteurs attendent cependant de moi certaines choses. Tout d’abord, je dois évidemment être en mesure de comprendre les enjeux des missions du service, tout comme les méthodes employées pour les mener à bien, afin de m’intégrer et d’être efficace rapidement. Mais également, et c’est beaucoup le cas en ce moment avec les projets en cours, je dois être force de proposition pour l’équipe et tenter de leur apporter fraîcheur et enthousiasme.

Ce n’est pas forcément mon point fort au premier abord, et je dois donc mener un travail sur moi même afin d’être le plus à l’aise possible au sein de l’équipe, d’avoir confiance en mes idées et d’être capable de les porter et de les mettre en valeur.

Le visuel de la saison 2020/2021 : un exemple d’une des choses sur lesquelles je serai amené à travailler dans les semaines à venir © TnBA

Le bilan de ces premières semaines de travail au sein du théâtre est donc globalement positif bien que forcément un peu terni par la situation. D’une part je suis ravi de pouvoir travailler au sein d’une équipe très agréable et bienveillante, qui me fait confiance et surtout me propose des tâches variées, intéressantes et en accord avec mes attentes. Cependant, la situation sanitaire n’est pas vraiment celle que j’imaginais au moment où j’ai postulé en novembre…

Si cela n’empêche pas le service d’avoir des choses à faire et des missions à accomplir, je ressens malgré tout que la situation pèse de plus en plus sur les employés du théâtre. Seulement trois pièces ont été jouées sur l’année écoulée, et l’équipe vit donc au rythme des annonces gouvernementales depuis tout ce temps, ce qui a pour conséquence une usure morale de plus en plus palpable.

J’espère donc que le spectacle va redevenir à nouveau vivant le plus rapidement possible !