Dans ce nouvel article, je vais aborder les moyens utilisés par le service communication du TnBA pour maintenir le contact avec le public malgré l’absence de programmation.
Tout d’abord, la présence d’artistes en résidence au sein du théâtre ou encore les différents projets “hors les murs” permettent de bénéficier chaque semaine d’un certain nombre d’actualités sur lesquelles communiquer.
Ainsi, pour faire connaître ces actus, le service utilise principalement les réseaux sociaux, les newsletters ainsi que les relations presse. Dans ce premier article d’une série en trois parties j’aborderai donc les premiers cités et, plus particulièrement, l’usage que nous en faisons en cette période.
Tout d’abord, il est important de préciser quels sont les objectifs communicationnels et la stratégie adoptée par le théâtre, pour ensuite aborder la méthodologie utilisée. En effet, le théâtre étant une structure culturelle subventionnée par de l’argent public, il a avant tout vocation à diffuser l’art théâtral et à le rendre accessible au plus grand nombre. Cet enjeu passe donc avant la question monétaire. Cela a pour conséquence, entre autres, que les réseaux sociaux sont utilisés avant tout pour mettre en avant le travail des artistes, plus encore que pour vendre des places aux spectacles par exemple.
Nous établissons donc un calendrier prévisionnel des publications en fonction des évènements à venir, en essayant d’anticiper le plus longtemps à l’avance pour préparer ces publications au mieux. Le rythme est de deux à trois publications par semaine, cependant il n’y a pas réellement de jours fixes d’une semaine à l’autre, contrairement aux recommandations, notamment celles que nous avons vues en cours de social media. J’en ai déjà discuté avec mes tuteurs et c’est quelque chose que nous souhaitons essayer de mettre en place à l’avenir.
En ce qui concerne le ton employé dans les publications, cela suit la logique institutionnelle abordée précédemment. Sans être froid ni trop académique, celui-ci doit rester malgré tout relativement sérieux et factuel. Pour cela, nous nous en tenons donc principalement aux faits et restons simples et clairs dans les formulations des phrases.
Enfin, concernant le choix des réseaux utilisés, cela demeure assez imprécis et les publications sont faites au cas par cas. En effet, c’est sur facebook que le théâtre publie le plus, puis sur instagram et enfin sur twitter. Cela est dû principalement au fait que le public, de par son âge et ses usages, est largement plus présent sur facebook que sur les deux autres réseaux. Nous réservons par exemple les publications instagram pour les situations où nous avons de jolies illustrations à publier, notamment lorsqu’un photographe professionnel vient prendre des clichés d’une représentation ou d’une répétition.
Cependant, tout comme le rythme des publications, le choix des réseaux utilisés est l’un des points à clarifier dans les semaines à venir.
Quelques exemples de photos “instagrammables” ↓
Concernant la forme visuelle de ces publications, nous suivons bien entendu la charte graphique du TnBA, et faisons donc usage des couleurs et polices de celle-ci dès que cela est possible.
Par exemple, ci-dessous, voici une vidéo postée récemment. Pour ne pas publier la vidéo de façon brute, j’ai créé un habillage en introduction de la vidéo, ce qui permet de renforcer et faciliter l’identification au théâtre. Il s’agit de petits détails simples à mettre en place mais qui ont un impact positif sur l’image du théâtre et donc sur la réception du public. De plus, les enfants sont relativement mignons.
Enfin, concernant les statistiques de ces publications, voici quelques éléments concernant la page facebook. Pour commencer, en termes d’abonnements à cette page, le TnBA se situe plutôt dans la moyenne haute des CDN, avec près de 10 000 abonnés, ce qui est une bonne chose. Cependant ce chiffre n’augmente pas depuis plusieurs semaines, même si cela peut en partie s’expliquer par la situation, qui ne pousse pas particulièrement à s’intéresser aux théâtres.
Concernant la couverture des publications, celle-ci est relativement aléatoire, allant de 800 à 3 000 personnes touchées environ. Comme nous suivons globalement les données fournies par le graphique de la “baleine”, on peut considérer que cela est donc principalement dû au contenu des publications, qui intéressent plus ou moins le public.
Nous devons donc continuer de travailler sur ces contenus, tenter de les adapter au mieux à l’intérêt du public et à la situation.
Voilà donc un petit état des lieux de ce que nous faisons et devrons faire à l’avenir en termes de réseaux sociaux. Pour le prochain article de cette série, j’aborderai les newsletters.
Bon article, très fluide, bien abordé avec une bonne qualité de rédaction et bien enrichi.