Cette semaine, j’ai décidé de vous faire découvrir le métier de ma tutrice de stage, Jennifer Delmas, dans une petite interview que j’ai pris le soin de réaliser pour vous.
Vous êtes prêt ? Alors c’est parti !
“J’ai dû m’adapter mais c’est aussi le métier qui veut ça. Nous avons un métier qui demande de s’adapter” – Jennifer Delmas
Peux-tu te présenter et présenter ton parcours professionnel ?
J’ai un parcours très atypique, très diversifié et polyvalent. Je viens d’Aveyron où j’ai réalisé une partie de mes études. Après avoir obtenu un baccalauréat général scientifique (bac S), je ne savais pas quoi faire, j’ai donc intégré une faculté de science pour faire de la chimie. Cependant, je n’y ai pas trouvé de sens et je voulais un métier plus manuel et plus créatif, je me suis donc réorienté une première fois vers une formation de paysagiste. Bien que très forte dans de domaine et une des meilleures de ma classe, je ne me voyais pas en faire mon métier pour toute une vie, j’ai donc intégré une licence pro en Gestion et Management d’Entreprises sur Toulouse où j’ai découvert les domaines du management, de la communication et des ressources humaines.
À la fin de cette licence, le domaine des RH m’ayant beaucoup plu, je me suis orientée vers un Bachelor en Ressources Humaines en alternance qui m’a fait découvrir le côté très administratif du métier que je n’ai pas apprécié puisque c’était loin de l’idéal que j’avais en tête. Après toutes ces réflexions, j’ai finalement décidé de réaliser un Master en Communication et Marketing où j’ai fait un stage de 6 mois chez Eurécia qui a débouché sur une embauche en tant que chargée de communication et par la suite en tant que responsable communauté.
Quelles sont tes missions au sein d’Eurécia ?
Aujourd’hui, ma mission est de développer des leviers de notoriété. Mon but est de développer la notoriété et la communauté en créant de nouveaux contenus qui sont adaptés à notre communauté. C’est également de réfléchir à cette communauté pour essayer de trouver une stratégie qui passe par du contenu, du réseau, chercher des partenariats et des sponsorings et un peu de communication sur les réseaux sociaux.
Je travaille également sur des projets annexes notamment en gestion de projets transversaux à l’entreprise, par exemple en ce moment je suis sur le projet de la sortie de l’application MyEurécia. Je crée également des contenus comme des supports en interne ou interviewer des clients pour obtenir leur témoignage.
Peux-tu nous dire ce qu’est la communauté Eurécia ?
Une communauté c’est un groupe de personnes qui partagent un même intérêt. Dans une communauté c’est à l’entreprise de choisir la direction qu’elle doit prendre, la vision qu’elle veut donner et qui tu veux rassembler.
Chez Eurécia, au début, nous avions fait l’erreur de ne pas savoir où on allait et nous avions défini des cibles très précises. Aujourd’hui, notre cible est beaucoup plus large : les clients, les historiques RH & managers qui s’intéressent au produit, les prescripteurs (experts-comptables, cabinets RH) dont la clientèle est intéressée par le produit, et la cible qui gravite autour : les étudiant RH et les collaborateurs d’Eurécia. Et à terme tous ceux qui travaillent et qui sont intéressés par le bien-être au travail, la vie au travail et qui veulent être mieux dans leur vie.
Actuellement notre communauté est composée de plus de 250 000 personnes, et notre objectif est d’atteindre 1 million de personnes d’ici 2025.
Quels impacts a eu la pandémie sur ton métier ? sur la communauté ?
L’impact négatif a surtout été vu sur la partie événementiel, à cause de la pandémie on ne peut plus se déplacer, on ne voit plus les personnes. Il a donc fallu créer de nouveaux types de contenus qui nous ont demandé une nouvelle réflexion et une nouvelle adaptation.
L’impact positif c’est que les personnes en générale ont eu plus de temps pour être sur les réseaux sociaux et donc pour nous connaître et faire des recherches sur nous. Notre cible a aussi un peu évolué : elle a été beaucoup plus disponible à un moment donné, même si elle l’est beaucoup moins aujourd’hui, mais cette cible est beaucoup plus à même de nous demander et d’attendre un accompagnement beaucoup plus solide qu’avant. Ils étaient et ils sont en recherche de réponses, c’est donc à nous de faire plus de veille et plus de recherches pour les accompagner.
De mon côté, je réfléchis différemment. J’ai dû m’adapter mais c’est aussi le métier qui veut ça. Nous avons un métier qui demande de s’adapter à une cible : quand tu parles à ta cible, comment tu lui parles, de quoi tu lui parles. Il faut aussi s’adapter aux différents types de communication : externe, interne, de crise…
Du côté de la communauté, l’impact positif a été la création de l’événement en ligne le Canapé RH. Nous avons dû nous adapter en créant un nouveau format d’événements qui répond aux besoins des personnes que nous voulons rassembler.
Nous avons également vu cet impact positif sur les réseaux sociaux, les personnes étant plus disponibles il y a eu beaucoup plus d’interactions sur les comptes Eurécia. Cependant, cela commence peu à peu à revenir à la normale même si l’impact reste plus fort qu’avant.
Quelles sont les choses que tu aimes le plus dans ton métier ?
J’aime beaucoup de choses dans mon métier. J’aime justement cette polyvalence et cette richesse de tâches, il n’y a jamais un jour qui est pareil que l’autre. Ensuite, on est rapidement satisfait car on voit vite les résultats arrivés, et ça c’est vraiment satisfaisant. Il y a aussi le côté créatif, on peut s’amuser à faire plein de choses ou justement à comment toujours faire mieux, il faut réfléchir à plein de choses que ça soit à un visuel mais aussi à un message.
Au contraire, quelles sont les choses que tu aimes le moins dans ton métier ?
Ce que j’aime le moins ? Quand je faisais plus de réseaux sociaux par exemple, il y avait des tâches assez récurrentes qu’il fallait absolument faire. Dans ces cas-là, tu ne réfléchis pas trop, c’est un peu de l’automatisme, mais il faut le faire.
Quels sont les prérequis ou les qualités les plus importantes d’après toi pour faire ce métier ?
- L’adaptation : il faut avoir une capacité d’adaptation.
- La créativité
- L’enthousiasme : car ça se ressent dans tout ce que tu fais.
- Le goût : il faut du goût. Je vois des personnes qui font ce métier, ils n’ont pas de goût et forcément ça ne marche pas.
- L’observation : il faut voir, il faut être observateur et observer beaucoup parce qu’il faut voir tout ce qui se passe et ce qui plaît.
Il ne faut pas avoir peur et essayer plein de choses, il faut oser des choses.
Un conseil ou une remarque pour tous ceux qui souhaitent exercer ce métier ?
Comme je l’ai dit, il ne faut pas avoir peur de tester des choses et voir ce qui marche. Il faut vraiment être à l’affût de tout ce qui se passe autour, même si ce n’est pas du tout le même métier ou secteur.
Par exemple, moi je m’enrichis de plein de choses qui se trouvent autour de moi notamment les publicités de boissons alors qu’on ne vend pas du tout de boissons et qu’on n’a pas la même cible. Mais il faut se demander qu’est ce qui marche et pourquoi ça marche ? Personnellement, j’adore analyser les publicités à la télévision, dès que j’ai une publicité papier ou un flyer dans les mains je l’observe et j’essaye d’analyser pourquoi il est bien ou pas bien.
Pour conclure, il ne faut pas avoir peur de tester et faire de la veille, observer tout ce qu’il y a autour de soi.
Vous souhaitez en savoir plus sur Eurécia ou sur la communauté ? Suivez toute l’actualité sur le blog Vie de Bureau d’Eurécia ou sur www.eurecia.com !
Rendez-vous prochainement pour un nouvel article qui portera sur les évènements digitaux RH à ne pas manquer.
D’ici-là, prenez soin de vous et bon courage !
Camille d’Eurécia
Bonne initiative mais toujours le même point faible : article pas assez visuel, il manque des photos de ton interviewée par exemple. Attention à la relecture, qq grosses fautes d’orthographe.